29 mars 2013

+++ Le Pou Qui Grimpe n'est pas mort !



Il n'y a qu'une chose que j'aime à Coutances : Le musée Quesnel-Morinière. Je ne pourrai plus dire que je le connais de fond-en-comble, parce que ça fait belle lurette que je n'en ai plus exploré le fond, les réserves, ses "trésors" cachés, mais son cachet "musée de province" me séduit toujours follement en même temps que m'affole la tristesse de la présentation des collections. Bref... ! Inutile aussi de redire tout ce qui m'attache à ce tableau de Jouenne (personnage de droite), un des 3 membres fondateurs du groupe "Le Pou Qui Grimpe", présenté ici, avec Quesnel (au centre) et Thézeloup (à gauche). 

La classe de Terminale L option "Arts Plastiques" travaille souvent sur les collections - merci Monsieur le prof ! - et ce matin j'ai eu un vrai coup de coeur pour un des projets de "Faire du neuf avec du vieux", celui de Rudy Dumas-Jandolo qui explique "Ma production est une citation du groupe d'artistes appelé "Le Pou qui Grimpe". Malgré la provocation qu'elle contient, je tiens à dire que c'est en écho à ces artistes et à leurs oeuvres que j'ai imaginé cette posture corporelle. J'offre la face cachée de leur démarche afin que le spectateur puisse cerner les enjeux de leur état d'esprit provocateur."
Ce clin d'oeil très réussi à l'esprit ludique du mouvement du PQG ne peut que me ravir car s'il y a une chose qui m'attriste vraiment dans ce musée c'est bien la salle du Pou Qui Grimpe ! Elle est laide et insignifiante, nulle part trace, allusion, référence à la provocation bon-enfant des 3 compères. Quel hommage de la part de la Petite Ville ! On peut y voir un tableau de la série Azélia représentant la-dite Azélia lisant son missel (ou sa bible ?)qui est  affublé d'un titre "Le Lecteur" pour le moins surprenant ! Il existe bien pourtant le catalogue de l'exposition Azélia dans les collections du musée, je l'ai eu entre les mains !
Mais le plus tristement drôle de l'histoire c'est çà :



Je vous avoue que j'en jubile quand même ! ... et que Quesnel est mdr dans sa tombe !


28 mars 2013

+++ kit de survie déco




Dans son dernier post AUDREY demande quels sont les objets déco avec lesquels nous avons un lien fort, ceux que l'on emporterait absolument avec soi, n'importe où... 
J'ai déménagé de nombreuses fois, et certains objets me suivent depuis... très longtemps, d'un endroit à un autre, quelles que soient les conditions... d'autres sont plus récents mais j'y tiens particulièrement. Alors voilà... 
Il y a mon bel Arbre d'Hiver de G. de Virieu, c'est l'objet le plus récent de tous, un cadeau de Noël de l'année dernière, mais que je convoitais depuis sa création. Je l'aime parce qu'il est beau, judicieux, naturel et sobre et qu'il est fait à la main. J'emporterais aussi mon premier plateau "africain" (en réalité c'est chinois) qui a fait son office dans nombre de lieux et circonstances. Il a été acheté à Château Rouge à Paris en 1994 et a présenté mes premiers tiéboudjènes ratés ! Je ne me sentirai jamais chez moi s'il n'y avait pas un peu d'Afrique dans mon quotidien. Vient ensuite mon mobile Habitat en bois, il date aussi un peu, a été accroché dans mon bureau à l'époque où j'avais un bureau ! Je le trouve intemporel, j'aime le voir bouger. Il me faudrait impérativement aussi un vase... j'en ai plein, vraiment plein, mais j'ai choisi le plus pratique : une branche en porcelaine blanche de Paula Valentim. La bouteille en Tour Eiffel aurait pu servir de soliflore aussi mais je ne l'utilise jamais comme tel, parfois comme carafe, mais ça devient de plus en plus rare. Il fut dire que celle-ci est une parmi... une collection commencée il y a fort longtemps. Je ne peux pas m'empêcher de les accumuler. Je les aime parce qu'elles me rappellent l'enfance, quand ma grand-mère m'emmenait au Louvre le mercredi et que je louchais sur les boutiques de "souvenirs de Paris" de la rue de Rivoli qui proposaient de petits flacons d'eau de violettes en forme de Tour Eiffel. J'emporterais aussi au moins une boîte à thé, pleine de thé évidemment, et mon porte-cigarettes en  bois 50' qui représente un coin de rue. Je ne connais pas beaucoup de personnes de mon entourage qui le trouvent à leur goût, mais pour moi il est ravissant, drôle et désuet. 
Il y a un objet qui n'est pas sur l'image et que pourtant je trimbale depuis mon premier appartement, qui n'est jamais resté dans un carton, c'est une affiche d'expo sur Apollinaire... en fait peut-être n'emporterais-je que çà... ou rien du tout, parce que finalement même si j'ai tendance à accumuler beaucoup et depuis toujours je ne crois pas être si attachée que ça aux objets, j'aime l'idée de tout recommencer à chaque fois.